Imaginez ....
Il faut imaginer un opticien traditionnel dans les années 50. Que proposait-il ?
Deux ou trois formes de lunettes en teinte écaille très proches de la prothèse, plus la classique lunette en doublé or style "amor". Bref la monotomie et le risque de voir tout un chacun porter les mêmesm ontures. en un mot : "l'uniforme" !
9 Février 1951
C'est là qu'intervient Pierre Marly, créatif et impatient, il lance son magasin Rue François 1er avec sa première collection de lunettes complètement nouvelles.
Trois grandes signatures stylistiques distinguent ses lunettes
Leur dimension
C'est ainsi que le modèle créé pour Audrey Hepburn (qu'elle portait dans le film "Charade") a fait fureur car tout en ayant une forme encore classique, il avait une dimension inaccoutumée ) à la limite de m'excès.
Qualifié de "nouveau look" par les journalistes, le nom Pierre Marly était né.
Leur forme
Surfant sur le succès, Pierre Marly va ensuite créer un modèle pour Sophia Lauren qui se distinguait par sa forme ! Ce modèle "Sophia" était inspiré de la forme d'un écran TV.
Succès immédiat il devient le modèle plus vendu de Pierre Marly et le reste encore jusqu'à aujourd'hui
Leur couleur
Pierre Marly n'en reste pas là et va être le premier à introduire la couleur dans ses collections. Très vives, elles sortent définitivement la lunetterie de sa monotonie.
Les lunettes "accessoires de mode" étaient nées et Pierre Marly est ainsi devenu "L'opticien qui habille les yeux du Tout-Paris"
Avant-garde
Il devient dès 1960 l’opticien d’avant-garde. Sa clientèle est composée de stars du cinéma, du show-business, des grands noms de la politique et de la diplomatie internationale, pour qui il crée des modèles successifs qui resteront célèbres.
En témoigne son livre d’or : Audrey Hepburn, Romy Schneider, Lauren Bacall, Jacqueline Onassis, Madonna mais aussi Michel Serrault, Francis Blanche, Lino Ventura, Michel Legrand, Valéry Giscard d’Estaing ou encore Serge Gainsbourg et Michel Polnareff.